Et si on se mettait au zéro déchet?

Qu’est-ce que le zéro déchet?

C’est un mode de vie visant à réduire au maximum ses déchets, qu’ils soient produits lors de la production des objets ou lors de leur élimination. Cela implique de modifier ses choix de consommation, en se tournant vers des produits plus naturels, durables et avec moins d’emballages, mais aussi en réduisant certains besoins. Certaines personnes parviennent à ne produire que quelques grammes de déchets par année! D’autres se contentent de tendre vers le zéro déchet; chacun(e) le fait à son rythme. L’essentiel dans ce processus est de prendre conscience qu’il est possible de consommer sans polluer, en achetant moins, et de meilleure qualité.

Pourquoi adopter ce mode de vie?

Au Québec, on estime que chaque individu jette plus d’une tonne de déchets par an, dont les trois quarts ne seront pas recyclés, destinés à l’enfouissement ou l’incinération. Or, non seulement ces sites sont saturés et détruisent donc de plus en plus d’espaces verts, mais ils produisent également des gaz à effet de serre, responsables de 25% de l’émission de méthane au Canada. De plus, les matières destinées au recyclage finissement plus souvent que nous le croyons dans les déchèteries, si ce n’est pas dans les océans. En fait, nous n’en sommes pas toujours conscient(e)s, mais nous contribuons chaque jour au réchauffement climatique, rien qu’en remplissant nos poubelles. Ces petits gestes du quotidien sont donc un moyen pertinent de faire notre part pour l’environnement mais aussi de montrer aux entreprises que nous voulons consommer autrement, sans suremballage, sans matières toxiques pour la planète, un peu comme le faisaient nos grands-parents : c’est un mode de vie possible, qu’il faut encourager afin qu’il refasse surface. En plus, c’est un bon moyen de réduire son budget d’épicerie et d’avoir un mode de vie plus simple et meilleur pour la santé!

Les 5 règles du zéro déchet : les « 5 R »

Le zéro déchet vise majoritairement à réduire les emballages, qui présents dans presque tout ce que l’on achète, alors qu’ils ne sont pas toujours nécessaire. Voici en quoi cela consiste :

  1. Refuser

Refuser les sacs plastiques et les emballages inutiles, refuser la publicité papier dans sa boîtes aux lettres, ainsi que les ustensiles en plastiques, les bouteilles en plastique, les contenants à thé jetable, les boîtes à emporter en styromousse, en apportant ses propres contenants (sacs, mugs, boîtes réutilisables). Refuser d’acheter des objets en plastique lorsqu’on peut choisir une autre matière moins polluante lors de sa fabrication.

  1. Réduire

Privilégier les épiceries en vrac ou les emballages réutilisables dans les supermarchés, éviter le plastique, préférer les serviettes en tissu aux essuie-tout et mouchoirs, remplacer le papier de cuisson, de conservation et les ziplocs par des toiles réutilisables, acheter des éponges naturelles ou très durables (lufa, brosses), faire ses produits d’entretien ménager et de beauté ou les acheter artisanaux et en vrac.

  1. Réutiliser

Transformer ses aliments en compost, ramener les items consignés chez un détaillant, garder ses contenants, bouteilles en verre, boîtes de yogourt en plastique pour stocker ses aliments. Notre premier réflexe est souvent de jeter à la poubelle ou au recyclage, alors que d’autres options s’offrent à nous: faire des pots pour les aromates avec les boîtes de conserve, fabriquer de la décoration, créer des activités pour les enfants, etc. Le fait de réutiliser fonctionne aussi pour les vêtements et les tissus : au lieu de les jeter, on peut les donner, les vendre, les échanger, en faire des torchons… En y réfléchissant, on se rend compte qu’on peut donner une deuxième vie à beaucoup d’objets.

  1. Recycler

Il s’agit de bien faire son recyclage, en faisant attention à bien le trier et mettre ensemble les matières similaires, car certaines matières non recyclables peuvent empêcher les autres objets de se recycler. En cas de doute, il faut toujours vérifier sous l’emballage s’il y a le petit signe avec les flèches, même si certains numéros sont rarement pris en charge au Québec, comme le plastique n°6 (styromousse, contenant de champignons). Aussi, il ne faut pas jeter ce qui est recyclable et compostable le dans la poubelle, car c’est un déchet qui pourrait être évité.

  1. Réparer

Même si nous avons pris l’habitue de racheter de nouveaux objets ou vêtement lorsqu’ils sont abîmés ou brisés, nous pouvons aussi les faires recoudre ou réparer et par la même occasion, faire travailler un petit commerce local (couturier(ère), cordonnier(ère), magasin d’occasion, etc.)

Écrit par Monalisa Didier

Prêt(e)s à essayer?

Lisez les 5 premiers pas du zéro déchet, un guide pour commencer tout en douceur.

 

Références

Laura Clerc (2016, décembre), Le zéro déchet, Souper-causerie organisé par Surya-Montréal, à La Panthère Verte, Montréal.

Marilou Maurice (2017, novembre), Vers un mode de vie zéro déchet, Souper-causerie organisé par Surya-Montréal, à La Panthère Verte, Montréal.

Statistique Canada, http://www.statcan.gc.ca/pub/16f0023x/2006001/5212375-fra.htm/

 

Aide-mémoire pour le recyclage (à imprimer et mettre sur le frigidaire) :

https://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/citoyens/mieux-recuperer/quest-ce-qui-va-dans-le-bac/

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